Un espace dédié à la prise de vue ; cela vous intéresse ? Cela vous aiderait ?

Dans un fablab, le plus important, c’est de documenter… pour partager ! Chacun a besoin de sources pour ne pas réinventer à chaque fois la roue ! Mais qui documente ce qu’il a réussi à faire grâce aux autres ? Alors, si on essayait de faciliter la tâche de tous, et de soulager l’équipe web en passant ?!

Thierry Martinez-Reslinger, nouvel adhérent plein d’entrain et plein d’idées, aimerait contribuer à faciliter le partage de l’information, de la documentation.
Nb : les illustrations sont des bases de discussion.
Thierry propose :
« Pour assurer la qualité de présentation des projets, pour tirer un trombinoscope (!), il serait bien venu de bricoler un atelier de prise de vue.
Ce n’est pas très complexe, il peut s’agir d’une table, un tabouret, d’un rideau occultant (voire les 3 fonds typiques…Chez IKEA, il y a l’article FRIDANS en blanc, gris intermédiaire et noir), d’une paire de lampadaires (avec ampoules (>4500K, et <4500K ; chaude, froide), et d’un trépied avec une tête pour smartphone.
De sorte que chacun des membres puisse prendre des photographies et vidéos de ses expérimentations et prototypes.
Peut-être même un plateau de table tout simple, tournant, idéal pour des séquences de “tourne-table/tourne-disque”. (Chez IKEA, il y a l’article SNUDDA).

Dans cet esprit :
https://flic.kr/p/9iUF1R
https://www.dpreview.com/forums/post/60146928
https://www.instructables.com/id/Make-the-ULTIMATE-Photo-Studio-Background-Setup-fo/

Attention : rien n’est décidé, rien n’est figé. Tout peut-être adapté aux besoins, personnalisé ! =)) Réagissez, proposez !
Voici une première proposition :

Et rendez-vous, par exemple, lors des portes-ouvertes et de la soirée anniversaire du samedi 5 octobre 2019 !

NDLR : un premier commentaire est passé sur la liste mail des membres. C’est un avis, pour lancer/alimenter la discussion… à débattre – de vive voix – en groupes de projets… :
Michel Goinguenet : « Bonjour,
Concernant la question posée au sujet d’un studio de photo et de documentation :
. concernant l’espace de prise de vue : je suis potentiellement demandeur, et pas nécessairement pour alimenter la doc. Je suis donc favorable et je pense que cet espace pourrait regrouper les scanners 3D.

Je propose mes mains pour contribuer à sa réalisation.
Concernant le meuble doc, je ne suis absolument pas demandeur. Bien que je sois très attaché au support papier et au plaisir sensuel que procure un livre, concernant une documentation technique, mon premier réflexe est de me tourner vers internet car il est possible de retrouver un sujet en fonctions des critères qui nous intéressent.
Donc, un meuble, qui va prendre de la place et de la poussière, non.
De plus, sa fréquentation me semble peu probable et peut-être pourrions nous l’évaluer en interrogeant le Lab qui l’a mis en place ? ».
 

Une question… d’ENGAGEMENT !

Pour alimenter la discussion, je vous partage ici un second avis, celui de Jean-Philippe Civade :  » Bonjour,
Pour alimenter le débat, voici quelques réflexions sur le sujet. Elles n’engagent bien sûr que moi :)…
Un meuble dédié est certainement intéressant, mais ne règle à mon avis pas le problème de fond.
Pour essayer de documenter mes projets depuis plusieurs années, il me semble que le volet le plus compliqué n’est finalement pas la prise de vue (surtout avec nos récents smartphones…). 
Quoi, pour qui et comment :
La rédaction à proprement parler est un vrai challenge. Il faut trouver un angle pour raconter, trouver le ton, la méthode et surtout cibler le lecteur. C’est long.. très long…
En effet, faut-il tout expliquer en partant du principe que le lecteur est un béotien, ou s’appuyer sur des pré-requis techniques, exprimés ou non ?
C’est encore plus vrai dans une publication technique, où il faut pouvoir supprimer le superflu, ne pas oublier l’essentiel, et lorsque qu’une partie des notions est déjà documentée ailleurs, plutôt s’appliquer à pointer les endroits où c’est décrit que de réinventer le fil à couper la poudre du beurre :)…

Je le vois ne serait-ce que dans des écrits professionnels : bien des gens ne prennent pas la peine de faire une mise en situation, de réexpliquer le besoin, le cheminement,  avant d’arriver à la question avec le maximum d’éléments pour pouvoir parvenir à une décision.
Larguer des sources sans méthode sera presque inutile..

Format ?
Le format de la documentation est également un point important. Je travaille professionnellement sur des Ged qui indexent en texte intégral des documents de bureautique. Du coup, il faut un outil lourd pour le modifier (fut-ce Open Office), puis le republier. Mon constat : c’est un frein à l’évolution fréquente de la documentation.
Car si le développement logiciel devient agile (lâcher une mise à jour le plus tôt et le plus souvent possible), cela ne devrait- il pas également être le cas pour la doc ?
Et pour cela il faut un format simple à manipuler, qu’on puisse modifier facilement et rapidement, et récupérable en cas d’évolution du logiciel qui le porte.
Dans cette optique, j’ai intégré à mon cloud privé (nextcloud pour ne pas le nommer) un plugin permettant de rédiger et visualiser des documents en syntaxe Makdown (wiki like, utilisé sur Github, Gitlab, etc..).
Je prends désormais la moindre note dans ce format.
J’ai également paramétré mon blog pour travailler avec un dérivé de cette syntaxe (wiki). J’ai dedans des contenus qui ont plus de 10 ans et résisté aux différentes mises à jour de l’outil…  Pour le moment, je trouve l’ensemble assez fonctionnel.
Je te rejoins doc sur le wiki (c’est d’ailleurs moi qui ait mis en place celui du lab).
Où ?
Une fois le format défini, il faut également pouvoir définir une méthode et un lieu de publication.
Site web de l’asso ? Outil dédié à la doc des projets ?
Git natif ?
Git modifié avec un module adapté à la publication de projets hybrides hard + soft à la façon de Thingiverse ?
Développement opensource spécifique pour gérer les projets et leur documentation (ex : 
https://www.lairdubois.fr/ qui repose sur un site SYmfony publié en opensource sur https://github.com/lairdubois )…
Et donc ?
Voila une synthèse des raisons pour lesquelles je crois en une réflexion de fond sur la documentation et à l’organisation de Formations/Ateliers « Documenter un projet dans un Fablab ».
Car mettre à disposition un outil de documentation sans cadre général et sans mode d’emploi, ne sera peut- être pas un succès auprès des membres. L’outil pourrait venir ensuite, une fois le besoin et la méthode consolidés..
A titre d’exemple, un projet que l’ai documenté : 
https://www.civade.com/post/2019/09/24/D%C3%A9coupe-laser-3W%2C-avec-GRBL-sur-STM32-et-cin%C3%A9matique-CoreXY .
Loin d’être un référence, c’est au moins un point de départ pour illustrer ma méthodo.
Cela a nécessité :
* De la conception 3D
* De la découpe laser
* Du développement logiciel.
* La création de 2 repository Github
* Pas mal d’heures de mise au point :)…
* Des photos
* La création de synoptique et schémas originaux
* La rédaction de l’article
* De< modifications régulières depuis sa publication pour ajouter des détails oubliés..
Cordialement
Jean-Philippe Civade »

Thierry a répondu et explicité sa proposition :
« Vous vous méprenez si vous pensez que j’ai la naïveté de croire qu’un meuble résoudrait entièrement la question de la documentation. 🙂
Je travaille à la rédaction d’un guide de la démarche créative pour les makers, incluant :
. la définition de ce qui fait le contenu et la forme du projet créatif ;
. les fondamentaux de la pensée design, de la communication visuelle ;
. une présentation des différentes formes de représentation et de manipulation des idées;
. l’écriture, le dessin, la photographie et les autres pratiques audiovisuelles, de leur complémentarité, de leurs forces et faiblesses en raison de leur nature et de leurs limites.
Effectivement, il ne s’agit pas de développer un outil qui ne serait pas utilisé si le milieu n’a pas la bonne culture.
Il s’agit d’abord de développer une culture.
Avec d’autres membres, il a été suggéré qu’un individu soit une sorte de 
GM de la doc – centralisateur et filtrateur
Je suis aussi convaincu que la documentation doit être produite dans un format brut, de texte brut, dans une architecture logicielle la plus simple et la plus résiliente.
Une séance de remue-méninges, d’intelligence collective, à programmer, serait réellement bienvenue pour penser à ces questions cruciales.

La problématique centrale est celle de l’engagement.
Les réponses envisageables sont multiples, fonction surtout d’une claire définition et compréhension du public auquel il s’agit d’adresser la solution ».

O.M.